Mon ami Scott et mon fils Augustin (aka Oji, iphoniste et ingénieur du son) ont procédé à une écoute détaillée de la maquette de mon futur album. Augustin écrit, en préambule de la retranscription de leurs notes: “On a essayé d’être le plus critique possible. Ça s’est très bien passé”…
Je suis donc à nouveau plongé dans les affres de l'”editing”. Le travail consiste principalement à clarifier les arrangements, à enlever ce qui est inutile, à élaguer, à aérer, à traquer partout ce qui n’est pas indispensable. Retrancher est un bon mot, pour résumer. Je repense évidemment à la sagesse de Boileau dans son Art poétique:
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
En même temps, il faut rétablir les équilibres. Si j’ôte un instrument dans un passage donné, ceux qui restent vont mieux s’entendre, mais le rapport entre eux, leur disposition spatiale, leurs intensités respectives, ne vont pas nécessairement être les bons.
