Un connard brûle un coran en Floride. Quelques centaines d’abrutis massacrent en représailles sept Népalais membres de l’ONU en Afghanistan. Nous vivons dans un monde dangereux, parce que supraconducteur. Tout est en contact avec tout, tout s’y transmet à la vitesse des réseaux, qui est celle de la lumière, mais désormais aussi, on le voit, […]
Supraconductivité de la connerie Lire la suite »
L’une des plus belles rencontres que j’aie faites à l’occasion de la Fête à Boris, c’est celle de Thibaud Defever, dont le nom de scène est Presque Oui. C’est un guitariste exceptionnel, qui avait proposé aux autres artistes participant à la fête de les accompagner, s’ils le désiraient. Moi, sur les trois chansons que je
Au bal chez les anges Lire la suite »
Une blogueuse, venue lire un de mes articles, me propose une sorte de marché : je m’abonne à ta “newsletter” si tu t’abonnes à la mienne. Non. C’est gentil, mais non. En fait, ce n’est même pas gentil. C’est introduire une négociation là où elle n’a aucune raison d’être. C’est faire entrer une logique économique
Je m’abonne si tu t’abonnes Lire la suite »
J’ai reçu hier un courriel dont je vous fais part. Il a subi de multiples transferts, mais il émane à l’origine d’un certain Masuro Emoto, citoyen japonais. Suite aux énormes tremblements de terre, de Magnitude 9, et au tsunami surréaliste, plus de 10.000 personnes n’ont toujours pas été retrouvées en ce moment même… alors que
Prière à l’eau de la centrale de Fukushima Lire la suite »
Ils regardent vers le soleil et sont assis dans la poussière. Ils sont couleur de terre, ocre et gris, mais leurs habits sont colorés et leurs chapeaux sont bleus. Ces petits indiens de Bolivie ont été pris en photo par Augustin. Quelque chose me touche, dans leur expression. Ils sourient, et leurs visages captent un
Deux enfants en Bolivie Lire la suite »
En ces temps d’anniversaires et de commémorations, ça m’embête un peu d’écrire sur Brassens. Tout le monde écrit sur Brassens. Livres, expositions, articles, rééditions, hommages, on va avoir droit à tout, jusqu’à la nausée. A quoi bon ajouter ma voix à ce choeur unanime ? Brassens est grand, et les Français sont ses prophètes. Il
La fanfare de Brassens Lire la suite »
La bascule a peut-être eu lieu cette année-là. 1976 : rupture du dernier lien qui nous attachait à une société rurale, ancrée dans la terre et les saisons, achèvement de la transition vers une société urbaine, électrique, hors sol, déjà presque virtuelle. C’est l’année de l’instauration de l’heure d’été, l’année où il a été décidé
L’heure sauvage Lire la suite »
Si l’on y réfléchit deux secondes, le trouillomètre est un instrument qui fonctionne de manière étrange. Lorsqu’on l’a à zéro, il est au maximum. Hasarderai-je une explication ? Le trouillomètre ne mesure pas directement la trouille, mais un effet de la trouille : celui de les avoir à zéro. Face au danger, nos testicules rentrent
Trouillomètre à zéro Lire la suite »
Le concert est généreux, tendre, vivifiant, salutaire. Serge Utgé-Royo chante, de sa voix sensible, un assortiment de chansons de Ferré et des siennes. Bien qu’il soit tout de noir vêtu, sa présence est souriante et sereine. Il chante la révolte et l’indignation, celle de Ferré et la sienne, et toutes les deux prennent, grâce à
Un livre vient de paraitre, dont le titre dit parfaitement le sujet : Quitter Paris… ou pas ( éd. Parigramme). Un hebdomadaire en publie quelques bonnes feuilles dans son dernier numéro. Parmi celles qui traitent des raisons de rester, je lis ceci : « Pour les aventuriers de l’amour (…) Paris est la ville de
Y’a (pas) qu’Paris pour ça Lire la suite »
