Pour du beurre

Il y a une dizaine de jours, je racontais ici même un épisode de l’assemblée des copropriétaires de l’immeuble dans lequel j’ai le plaisir d’habiter. Il s’agissait de savoir si nous voulions accorder ou non aux forces de l’ordre un droit permanent d’accès à nos parties communes : j’avais voté contre. Je reçois aujourd’hui, par […]

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Un stratagème et un cochon

C’était un jeune plumitif inconnu, qui était monté à Paris dans l’espoir d’y décrocher une place de chroniqueur dans un grand journal, mais qui, dépourvu d’introductions, avait trouvé portes closes, et crevait la faim. Il eut l’idée, en dernier recours, d’envoyer aux directeurs des titres de presse les plus prestigieux de l’époque une lettre circulaire

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Les sollicitudes de Gainsbourg

J’ai déjà évoqué le fait que Gainsbourg, aussi bien dans la musique que dans les paroles de ses chansons, s’inspirait souvent fortement, en le disant ou sans le dire, d’artistes qui l’avaient précédé. Il a très probablement eu connaissance des écrits de Franc-Nohain, à qui l’on doit notamment cette petite fantaisie intitulée « Sollicitudes » : Appétit vigoureux,

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Franc-Nohain et les cure-dents mélancoliques

Franc-Nohain (1872-1934), sous-préfet et poète, (il se qualifiait lui-même, curieusement, de « poète amorphe »), composait des vers étranges et drôles qui faisaient l’admiration d’Alphonse Allais. Je copie ici la présentation que ce dernier faisait, dans un article, d’une production de Franc-Nohain intitulée « Les Cure-dents se souviennent et chantent » « Dans ce petit poème d’une exquise intimité, l’artiste se

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Théodore de Banville et la dette

En ces temps difficiles où la dette explose et menace d’apoplexie les finances publiques de nombreux pays, dont le nôtre, je me permets d’exhumer un poème de Théodore de Banville, intitulé « Le Budget ». Ce Budget, qui a toujours faim, est un ogre dont le gouvernement et les députés remplissent perpétuellement l’assiette. Mais il « avale tout,

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E pur si muove

© Robert and Shana ParkeHarrison “E pur si muove” : et pourtant il tourne… L’homme tourne, il creuse son sillon, qu’il voudrait circulaire, en spirale maladroite, il s’est transformé en aiguille de grammophone, il lit les bruits du monde, la tête à l’envers, il est traversé par eux, il en vibre et les transmets. A

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