J’ai aperçu à la télé un bref sujet sur un brave homme qui s’était présenté à une administration et avait eu la surprise d’y être répertorié comme mort.
– Y a marqué décédé, s’était obstiné le préposé.
Réponse de notre homme :
– C’est pas possible. Si je serais mort je serais le premier à le savoir.
Nous sommes le 11 novembre, et je ne peux m’empêcher de penser que cet homme, du point de vue de la mort, est un peu le pendant du soldat inconnu : un nom sans corps, contre un corps sans nom.