Les fêtes ont leur endroit, les fêtes ont leur envers: elles ont leur jour d’après. Spleen. État cotonneux et lucide. Nappes tachées, odeurs de tabac froid. Lendemain de fête Tout petit cafard Léger mal de tête Brouillard Et par la fenêtre S’en vont mes pensées Qui tant s’enchevêtrent Fumées Les paupières lourdes Pas très bien […]
Lendemains de fête Lire la suite »
Dans une très ancienne chanson, intitulée « Fêtes », écrite alors que j’avais vingt trois ans, je notais : Et nous passons les années comme autant de fêtes Musardant gentiment partout sur la planète (…) Collectionnant dans l’humilité et la gloire Tout ce dont notre coeur peut garder la mémoire Je ne musarde plus autant
Nous avons eu récemment l’occasion de passer quatre jours en Corse, chez des cousins qui possèdent une Citroën Méhari en parfait état de marche. A plusieurs reprises, nous avons pris la route avec pour sillonner la région. Les chevauchées dans ce digne véhicule m’ont procuré des sensations physiques (bruit du moteur, vent s’engouffrant dans vêtements
Claudine m’a offert une fête merveilleuse. On y a ri, bu, chanté, dansé, comme dans toutes les fêtes. Mais si l’événement a été réussi, c’est qu’elle a rassemblé une grande partie des gens que j’aime : ceux que je connais depuis très longtemps comme ceux dont je n’ai fait que dernièrement la connaissance; ceux qui
L’esprit vagabonde. On le laisse aller : il erre, il déambule, et rebondit parfois sur des flocons de pensées si minuscules, si peu consistants, que quand on essaye de retracer le parcours qui nous a amené à telle idée ou tel souvenir, on n’en retrouve pas la trace. Je suis bien incapable de dire ce
Monsieur Glloq Lire la suite »
Papa t’as soixante ans est une chanson que j’ai créée en famille (réunions familiales et soirées entre amis étaient alors les seules modalités de création) en 1981, il y a donc trente deux ans. La ressortir aujourd’hui, comment dire ?… Ça m’fait bizarre… Papa t’as soixante ans: ça t’fait bizarre Ce six et ce zéro
Ça m’fait bizarre Lire la suite »
Ces deux fondateurs d’une petite entreprise cherchent des fonds pour la développer. Ils font le point sur leurs démarches avec un ami, et s’étonnent que certains investisseurs, qu’ils ont déjà approchés, mais auxquels ils tardent à donner une réponse favorable, reviennent vers eux de façon insistante. – C’est curieux, on n’a pas vraiment envisagé qu’ils
L’effet Polyeucte Lire la suite »
En exergue d’un chapitre du livre d’Etienne dont je parlais hier, on trouve cette phrase de Pessoa: La vie nous jette en l’air comme des cailloux, et nous disons de là-haut : Voyez comme je bouge. Des cailloux, des dés, des osselets. La vie est peut-être cette enfant capricieuse. Nous n’avons droit qu’à un lancer,
J’ai lu ce weekend avec avidité En cherchant Majorana, le nouveau livre d’Etienne Klein. Etienne s’y lance sur la piste d’Ettore Majorana, un physicien italien aussi génial qu’énigmatique, disparu en 1938 entre Naples et Palerme, à l’âge de 32 ans. L’homme n’a laissé que très peu de traces. Les grands noms de la physique de
La fulgurance obscure de Majorana Lire la suite »
Deux hommes, dans la rue, marchent d’un pas rapide. Ils viennent dans ma direction. L’un est devant, il avance le regard baissé sur le trottoir en avant de lui, il a l’air décidé, on voit qu’il est le chef et qu’il n’a pas de temps à perdre. L’autre, légèrement en retrait, peine à suivre, il
Vu de ce que j’ai compris Lire la suite »
