L’esprit vagabonde. On le laisse aller : il erre, il déambule, et rebondit parfois sur des flocons de pensées si minuscules, si peu consistants, que quand on essaye de retracer le parcours qui nous a amené à telle idée ou tel souvenir, on n’en retrouve pas la trace.
Je suis bien incapable de dire ce qui a fait resurgir l’autre jour du fond de ma mémoire cette histoire enfantine du monsieur qui s’appelle Glloq, et à qui on demande d’épeler son nom. – G, deux L, O, Q, répond-il.
Je devais avoir cinq ou six ans. Vous ne pouvez pas savoir comme ça m’avait fait rire.