Le soufre et la guimauve

« Jane Austen est à Sophocle ce qu’une porcherie est à une cathédrale ». Voici ce qu’un écrivain anglais du nom d’Arthur Machen a déclaré un jour.

C’était, autour de 1900, un spécialiste de l’horreur, un de ceux qui plus tard inspireront Lovecraft. Il est assez bien établi que les maîtres de l’horreur détestent les romans sentimentaux : par tempérament, ils préfèrent le soufre à la guimauve, et la fureur à la bluette.

On voit en tout cas que des horreurs, celui-ci était fort capable d’en dire, et qu’à en juger par ses opinions littéraires, il ne devait manquer ni d’orgueil ni de préjugés.

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