Le blues de l’homme

Mon billet d’hier (Polir l’obscur) m’incite à mettre aujourd’hui en vitrine une chanson que je ne crois pas avoir encore exposée sur ce blog. Elle s’intitule Le blues de l’homme, date de 2006, et tourne grosso modo autour de la même idée :

J’ai marché j’ai marché des vies entières
J’ai trainé ma carcasse l’hiver l’été
Dans la glace et la boue et la poussière
J’ai bâti des empires et des cités
Je me suis répandu tout autour de la Terre
J’ai dompté la nature par le fer et le feu
Mais ce soir me voici de retour au vestiaire
Et j’ai du vague à l’âme et du blues plein les yeux


Depuis des siècles –que dis-je ! Des millénaires
Je franchis les montagnes les océans
Je m’avance et j’impose ma vision fière
Je mets des mots partout sur du néant
Je fais beaucoup de bruit je parle je vocifère
Je réclame de l’amour et du pain et des jeux
Mais souvent je me dis que j’cause dans le désert
Et j’ai du vague à l’âme et du blues plein les yeux

L’Homme. On m’appelle l’Homme. Je suis un mystère
Je reste une énigme à mes propres yeux
La femme est mon avenir imaginaire
Je prie abondamment deux ou trois dieux
Je me demande si je suis seul dans l’Univers
D’où je viens qui je suis si je puis être heureux
Mais la philosophie me tape sur les nerfs
Et j’ai du vague à l’âme et du blues plein les yeux

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Bertrand de Foucauld

Chanter un air de blues sur un rythme de rock? Pas de problème : Arbon l’a fait. 😀