L’adresse en sera tenue secrète, de même que le nom. C’est dans une petite rue du vieux Paris un bistrot à l’ancienne, avec pâtés de tête et terrines, veau en sauce et andouillettes, millefeuilles et babas au rhum. Un lieu de résistance au fooding et à la world cuisine. Nous l’appelons le Jacoulot, mais c’est un nom de code, emprunté au marc de Bourgogne dont la dégustation vient conclure les repas que nous y prenons.
Voilà deux ans que nous n’y étions venus. La dernière fois, c’était au moment où la pandémie de covid commençait à déferler sur le monde, et nous avions parlé des pangolins. Aujourd’hui, c’est au début de la guerre en Ukraine (en espérant qu’elle ne s’étendra pas plus loin).
— C’est drôle, me dit l’ami Béra, nous nous retrouvons toujours ici à l’orée des grandes catastrophes (en bon statisticien, il relève les coïncidences, et se montre friand de synchronicités).
L’observation était juste, mais je dois à la vérité de dire qu’elle ne nous a pas coupé l’appétit.
Vous en dites trop ou pas assez…
Merveilleux commentaire! Apaisant et si réel 😊
Sounds good!Would you mind telling me the name, Jean-Pierre? My appetite hasn’t been cut either…