Il y a quelque temps, j’avais mentionné l’avancée considérable qu’avait connue le marché jusque là ronronnant de la bougie parfumée, grâce à une innovation audacieuse proposée par Gwyneth Paltrow : un article qui diffusait l’odeur de son vagin.
Un client du Texas, nommé Colby Watson, se plaint aujourd’hui, si j’en crois le Guardian, que ledit article ait « explosé » trois heures après qu’il l’eut allumé dans sa chambre. Et bien que, d’après le dossier, il n’ait pas été blessé, sa table de nuit se trouve désormais défigurée par un cercle noir.
A la suite de l’incident, et après de savants calculs dont on ne connait pas le détail, M. Watson a estimé que le pretium doloris ne pouvait s’élever à moins de cinq millions de dollars. C’est cette somme qu’il réclame à la société de l’actrice à titre de dommages et intérêts. Elémentaire, mais cher.
Je trouve ce monsieur bien ingrat. Une star vous offre sa flamme, vous embaume de ses odeurs intimes, se consume en quelque sorte pour vous, monte même jusqu’à l’incandescence, et en retour vous cherchez à lui soutirer une fortune ? J’espère que le juge fera litière de la plainte (et une litière qui sente la vieille chatte, tant qu’à faire).