Une amie avec qui je n’avais pas parlĂ© depuis longtemps me donne de ses nouvelles. Elle est enthousiaste sur la pĂ©riode de confinement. — Je me suis sentie si bien, si bien, me dit-elle, dans ce monde au ralenti ! Finie la course imbĂ©cile tout le jour, fini de n’avoir le temps de rien, fini mĂ©tro boulot dodo, bonjour les longs moments pour soi, les levers tardifs, les jeux avec les enfants. Et la planète ! Tu as vu le bien que ça a fait Ă la planète ? Plus de pollution, juste l’essentiel, les animaux qui respirent… C’était top ! Il faudrait imposer ça tous les ans ! Deux mois de confinement, au moins, deux mois de pause complète, pour l’hygiène, pour le fun, et pour le bien de tous.
Eh bien, à condition toutefois d’être à la campagne, ça ne me parait pas idiot du tout.



… et de gĂ©nĂ©raliser l’abandon dĂ©finitif du libĂ©ralisme Ă©conomique sinon je crains fortement qu’il y ait des lendemains qui dĂ©chantent…