Vous ouvrez les yeux. L’obscurité est partout. Vos rêves de la nuit flottent autour de vous. Ne pas les faire fuir. Essayer de les attraper sans bouger. Attention : la moindre pensée les disperse. Attendre. Fermer les yeux.
Vous ouvrez à nouveau les yeux. Le jour s’est insinué par les rainures des volets. Vos songes deviennent des filaments insaisissables. Ils prennent le chemin inverse de celui de la lumière, se dissolvent par les mêmes interstices. Impossible de les retenir. Il n’en reste rien. C’est le désastre du rêveur.
Les rêves reprennent le chemin des astres