Les jours passent, paisibles, lumineux. Confinés sur notre petite île en Grèce, nous pourrions nous sentir hors du monde, mais les nouvelles traversent encore l’espace, elles ne sont pas bonnes, trois décès en une semaine, c’est triste et c’est trop.
Pourtant cela n’altère en rien le bleu du ciel, ni la douceur de l’air, ni la limpidité de l’eau, ni la caresse du soleil, ni la beauté des sites, ni le délice d’être vivant. Le temps scintille toujours, et le regard, longuement, se pose sur le calme des dieux.
Des dieux ou des lieux ?
Quelle chance en tout cas !
“Un long regard sur le calme des dieux” (Paul Valéry, le cimetière marin)
Je ne connaissais pas ce poème, c’est très beau !