Play-list impossible

En Arles

Paul-Jean Toulet (1867-1920) est un charmant poète béarnais, dont la légèreté, comme souvent chez les vrais artistes, ouvre sur de stupéfiantes profondeurs. Témoin cet « En Arles », que l’on trouve dans son recueil de Contrerimes, et que l’auteur lui-même qualifia de “chanson”. Elle n’avait pas de musique : Frédéric Pagès lui en a donné […]

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Coin de rue

Maman a un nouvel accès de faiblesse, mais elle est, étonnamment, d’humeur chantante. Elle chantonne Coin de rue. Elle fredonne en boucle le début de la mélodie. – C’est quoi, déjà, cette chanson ? – Coin de rue, de Charles Trénet. – Tu l’as connu, Charles Trénet ? – Non. Je lui donne les paroles.

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Words words words

L’autre chanson phare, pour moi, dans ce disque de Pete Seeger étrangement méconnu (je ne l’ai vu cité dans aucune des nécrologies que j’ai lues), s’intitule Words words words. C’était deux ou trois ans avant le Paroles, paroles de Dalida et Delon, mais surtout : c’était autre chose… Il y a dans les paroles de

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Their generation

François Cavanna et Pete Seeger viennent de mourir à quarante-huit heures d’intervalle. Je réalise un peu tard que dans la génération d’avant la mienne, ce sont des gens comme eux que j’ai admirés. Pas ceux qui suivaient la route de la réussite sociale et des belles situations, que j’ai pourtant un (long) moment empruntée, mais

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Cathédrale

Au pied de Notre-Dame, sur la Seine, est amarrée une péniche. On y donne parfois des concerts. Un chanteur russe s’y produisait, dimanche, qui chantait surtout des poètes de son pays. A un moment cependant il s’est approché du hublot, et levant la tête vers la flèche et les tours, il a entonné cette chanson

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Sugar Man

Comme beaucoup j’ai vu le film Sugar Man, comme beaucoup j’ai été touché par Sixto Rodriguez: le chanteur et la personne. Le chanteur, car c’est un peu comme si, après quarante ans de silence, et encore inconnu, un Bob Dylan ou un Leonard Cohen se faisait soudain entendre dans la splendeur de sa juvénile maturité.

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Magnolia

Pourquoi ai-je attendu qu’il meure pour mettre JJ Cale dans ma playlist impossible ? C’est une impardonnable omission. Il aurait dû y figurer depuis longtemps. J’ai toujours aimé son son bluesy et sensuel, et particulièrement la lenteur moite et lourde de ce Magnolia, tiré de l’album Naturally (1972).

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