Lu – vu – entendu

On a pu lire récemment cette annonce en gare d’Austerlitz à Paris: Remercions la SNCF de prendre la peine de s’excuser auprès de ses usagers du fait que ses trains partent à l’heure. Remercions-la aussi de réhabiliter ainsi ces “raisons techniques” que l’on a plutôt l’habitude d’associer (bien à tort, c’est tout le mérite de […]

Emmanuel Carrère © Bartel/Sipa Parmi mes lectures de l’été, il y a eu “D’autres vies que la mienne”. La vraie vie est un roman, qu’Emmanuel Carrère a le talent de savoir écrire. Ses amis, sa famille (ici plutôt sa belle famille), sont tout à la fois des gens normaux et des personnages forts et bouleversants.

Les Dieux ont soif, d’Anatole France, est un roman très instructif sur la Révolution française. Son héros, un dénommé Evariste Gamelin, artiste peintre, est juré au Tribunal révolutionnaire. Il va envoyer un nombre considérable de personnes à la guillotine avec les meilleures intentions du monde. Sa mère, avec laquelle il vit, songe, au début du

J’ai retrouvé dans “le Code des Jeux” de Claude Aveline ce joli problème de partage. Un émir a dix-sept chameaux. Sentant sa fin prochaine, il fait venir ses fils pour régler son héritage. Au premier, il lègue la moitié des chameaux; au second le tiers; au dernier le neuvième. Il meurt, avant que ses fils

Soit un couvent rempli de nonnains (malgré la consonance masculine, les nonnains sont de jeunes nonnes). Déguisé en fille, un jeune galant s’y introduit, et fait tant qu’à la fin il engrosse l’une d’elles. Lorsqu’elle s’en aperçoit, la mère supérieure se met fort en colère, et, soupçonnant la présence d’un travesti, demande à toutes ses

Ainsi va le Net: je me suis retrouvé par hasard au café du village (virtuel) de forum Algérie. Là, je suis tombé sur un petit billet où lieux communs, clichés et poncifs s’accumulent, et qui n’en est pas moins d’une douceur et d’une candeur exquises. Il est maladroitement nommé: “Voici quelques raisons pourquoi les garçons

A propos de comédie musicale, il faut dire que les spectacles proposés en France ont assez souvent le défaut d’être bâclés. Pas d’orchestre, mais une bande-son, et une suite de chansons vaguement faufilées les unes aux autres, en lieu et place d’une vraie dramaturgie. Je me souviens que “Romeo et Juliette” était devenu, dans son

Rembrandt  Le Syndic des drapiers (1662) “Il a échappé à ce qui remplit la vie des bourgeois dans leur long cheminement vers la mort: les querelles de famille et les questions d’argent”. Voici une phrase d’une synthétique et terrible acuité, dont l’observation directe du milieu bourgeois permet aisément d’apprécier la pertinence. Qui l’a écrite? Jean

Le lecteur de ce blog se souvient peut-être du paradoxe du chat beurré, si brillamment exposé par mon ami Etienne Klein. Les mathématiciens ont également produit un théorème du sandwich au jambon, en se posant la question de savoir s’il existait un plan qui coupe les deux tranches de pain et la tranche de jambon

Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de Boris Vian, dont on célébrait le cinquantième anniversaire de la mort. J’y reviendrai plus en détail dans quelques mois, lorsque sortira le livre que quelqu’un de très cher à mon coeur lui a consacré. Je me contente pour le moment de lire toutes les choses intelligentes qu’on