C’est un jour d’avril 1988, c’est mon premier jour chez Flammarion, et je rends visite à Monsieur Flammarion, que je n’appelle pas encore Charles-Henri. Il m’installe dans son ancien bureau (il occupe à l’étage au-dessus le bureau de son père). Il me confie différents dossiers en me demandant d’en prendre connaissance. Il m’indique qu’il n’a […]
Mon arrivée chez Flammarion. Premier jour: le livre de comptes Lire la suite »
C’est un autre souvenir d’enfance. On nous a acheté des ballons gonflés à l’hélium. J’en tiens deux par la ficelle, et marche fièrement en rentrant vers la maison. A un moment, maladresse : les ballons m’échappent. Je saute, ils sont déjà trop haut. Je les regarde s’élever, dépasser les arbres, monter, monter dans le ciel.
Jamais plus dans la vie nous n’irons pareils à ces ballons légers Lire la suite »
“Vos murs méritent une peinture qui vieillira bien”. Et mes couilles ? (Il semble que cette brillante idée de pubard n’ait pas passé les tests auprès des consommateurs. Bizarre, non ?)
Ripolin vieillit mal Lire la suite »
J’ai habité, au début des années quatre-vingt, sous les toits un magnifique appartement, à cheval sur deux maisons à pignon du XVIIè siècle, dont les fenêtres donnaient sur le Herengracht, le plus beau canal d’Amsterdam. L’entrée se trouvait au numéro 89, sur cette illustration c’est la deuxième maison en partant de la droite.
Herengracht negenentachtig Lire la suite »
Aperçu au marché : des cerises à 14,95€ le kilo (!) Les cerises, les merles les mangent gratuitement, mais les pigeons payent. D’ailleurs, les pigeons, on peut leur fourguer n’importe quoi…
Le tant des cerises Lire la suite »
Découvrez Arbon! Tant et tant et tant et tant d’infos nous assaillent Tant d’attentats de tempêtes de trains qui déraillent Tant de tankers éventrés suintant leur fioul lourd Longtemps par nos écrans dégouttant nuit et jour Tant et tant et tant et tant de pubs nous caressent Tant de produits tentants tant de luxe et
L’information est devenue une pollution de l’esprit. Les medias compissent notre intelligence, pour procurer aux annonceurs, selon la formule célèbre, du temps de cerveau disponible. On nous vante que le citoyen moderne se doit d’être informé, et si possible avant les autres ; que l’information est un droit, quasi naturel, aussi essentiel que la liberté
Information et foutaises Lire la suite »
On apprend dans le Mal propre l’origine du mot marque : la marque du pas, laissée sur la terre par le pied. « Les putains d’Alexandrie, jadis, avaient coutume de ciseler leurs initiales sous la semelle de leurs sandales pour que, les lisant imprimées sur le sable de la plage, le client éventuel reconnaisse la
Grolles et pompes Lire la suite »
Je n’aime pas Myspace parce que les amis qu’on y affiche sont pour la plupart de faux amis. Je n’aime pas Facebook parce que les amis qu’on y affiche sont pour la plupart des vrais. C’est encore pire. On étale publiquement tout son carnet d’adresse. On sait qui fréquente qui, qui parle à qui. Le
Pourquoi Facebook me fait chier Lire la suite »
C’est une image d’enfance. Dans la vitrine de la pharmacie maternelle, à Montrouge, je contemple ce cracheur de feu. C’est une silhouette en carton, d’une taille intermédiaire entre enfant et adulte. Face à lui, je m’imagine emmitouflé dans un manteau, sous la neige. A l’intérieur de l’officine, de l’autre côté du comptoir, des pots avec
