C’est une image d’enfance. Dans la vitrine de la pharmacie maternelle, à Montrouge, je contemple ce cracheur de feu. C’est une silhouette en carton, d’une taille intermédiaire entre enfant et adulte. Face à lui, je m’imagine emmitouflé dans un manteau, sous la neige.
A l’intérieur de l’officine, de l’autre côté du comptoir, des pots avec des noms latins (dont certains marqués «poison»), des mortiers et des pilons, des poudres, des onguents, des balances avec des poids minuscules, un crocodile en métal avec lequel le préparateur moulait des suppositoires, et des odeurs mêlées de camphre, d’éther, d’eucalyptus.
Voila qui démontre que Montrouge ne se trouve pas au Canada, où les pharmacies offrent aux enfants, comme l’ami Trénet l’a chanté, des bonbons, du nougat, du chocolat et des choux farcis! Bref, à côté des poisons, bien des délices…
Je ne voulais pas dés le debut de ces souvenirs relever une méprise ce crocodile en bronze ne servait pasà confectionner des supositoires(qui étaient préparés à chaud en les coulant dans des moules en cuivre ou en les compressant dans une machine,) mais à macher les bouchons de liége qui obturaient les divers flacons.Tu n’a jamais pu voir des bocaux marques poisons ils étaient fermes à cles ou ils étaient vides; il est vrai que je vous disais dés que vous apparaissiez
dans la pharmacie que tout était dangereux.
Ces souvenirs d’enfance évoquent un exercice qui a bien changé :le préparatoire était pour le pharmacien lui même le lieu ou avant l’avalnche des spécialiteset les risques d’interactions dangereusesl
sa vigilance devait être sans faille .L’ouate thermogène était déja dans mon enfance le révulsif préféré de mon grand-père
Pour toi ces balances ce trébuchet dont on sortait lespoids de leur boite délicatement avec une petite pinceces bocaux bleux aux etiquettes en verre blanc au cadre ou cs quelques pots anciensen vieux PARIS sont 7ans de ta vie 40….’ànsde lamienne