J’ai passé le weekend, les oeufs de Pâques, l’arrivée triomphale du printemps. J’ai survécu. Ce blog n’est toujours pas posthume. Pas que je sache. Mais, comme Henri IV vu par Monsieur de la Palice, il est probable que cinq minutes avant ma mort, je serai encore en vie. Peut-être en train d’écrire. Et que, juste […]
Blog posthume (suite) Lire la suite »
Chaque matin, c’était pareil. La brume se blottissait au fond du vallon, et montait le long des pentes douces des collines, enveloppant la maison, et nous laissant incertains quant à la couleur du ciel. C’était le climat du pays qui était comme ça, d’humeur brouillardeuse, même en été. Vers midi ou une heure, alors que
La cuisine des brumes Lire la suite »
© Hugues Barrière Eh bien, il semble qu’il ait plutôt bien marché, ce concert! Salle comble, chaude et chaleureuse: merci à tous! Vu de ma lorgnette à moi, aujourd’hui, je suis fatigué, et heureux. Je n’ai nullement l’intention de me reposer sur mes lauriers, néanmoins je m’accorde un temps de répit après la fête, et
Où je hume un moment quelques lauriers Lire la suite »
J’ai eu le grand plaisir de rencontrer la semaine dernière les élèves d’une classe de seconde d’un lycée de l’Essonne, à l’invitation de leur professeure. C’étaient des ados vivants, chaleureux, éveillés, souriants, attentifs. Ils avaient bien travaillé avant ma venue: chansons de bienvenue (merci Mélanie, spécialement pour Sic transit, qui n’est pas facile ni à
Le décalage du cochon Lire la suite »
Ce soir, je vais monter sur la scène de l’Européen et j’aurai certainement le trac. Mes amis Scott, Gérard et Patrick seront déjà en place, à leurs instruments, Augustin nous rejoindra un peu plus tard. Et tant de choses vont se bousculer dans ma tête. L’émotion, la fatigue, l’excitation, le plaisir. Je suis à un
Ce qui va se passer ce soir Lire la suite »
On suppose que je suis un être rationnel, qui cherche à maximiser mon profit. Non, pas forcément. On suppose qu’en tant que consommateur, je recherche la plus grande utilité possible en fonction de mes revenus. Non, pas forcément. On suppose que je suis capable de disposer d’informations suffisantes pour pouvoir, d’une part, construire des critères
L’économie et moi Lire la suite »
Sur la lancée de “Est-ce ainsi que les hommes vivent“, je poursuis avec Aragon. Les choses vont comme elles vont De temps en temps la Terre tremble Le malheur au malheur ressemble Il est profond profond profond Vous voudriez au ciel bleu croire Je le connais ce sentiment J’y crois aussi moi par moments Comme
De temps en temps la Terre tremble Lire la suite »
Une bonne part de la folie du monde tient dans la juxtaposition de ces deux photos. Les miliiers de milliards dépensés en traitement de la crise par le G20 visent naturellement à éviter que les voitures ne tombent en panne. © Kevin Carter “Life is a tale Told by an idiot, full of sound
C’est ainsi que les hommes vivent Lire la suite »
L’enseignement officiel du Français au lycée s’est affranchi d’une contrainte idiote et fastidieuse: la chronologie. On commence désormais par étudier les auteurs des XXè et XIXè siècles, avant d’aborder ceux des XVIè, XVIIè et XVIIIè. Pour parfaire cette libération, on a aussi déconnecté le programme de français du programme d’histoire, et hop! voilà les oeuvres
Montaigne et l’inspecteur Lire la suite »
J’ai découvert le “Lunatic Lover” d’Ibn Arabi dans l’extraordinaire livre de Marielle Bancou, The Color of Love. Ce livre se présente comme une anthologie de poèmes d’amour, peints à la main. C’est en fait un étonnant dialogue entre une artiste et la poésie, une recherche formelle inédite et éblouissante. Chaque poème peint est l’équivalent pictural
The Color of Love Lire la suite »
