J’ai découvert un photographe qui officie sous le pseudo de Janol Apin (pourquoi pas ?). Il consacre son travail aux stations de métro. Si un nom l’inspire, il met en scène son idée, et la fixe sur un cliché. Voici par exemple ce qu’il a vu à la station Monceau: J’aime beaucoup sa […]
Station Monceau Lire la suite »
Ce qu’il y a de bien avec les régimes totalitaires, c’est qu’on voit bien le type de rapport qu’ils établissent spontanément avec leurs citoyens: celui du père (sévère…) à ses enfants, celui du maître à ses élèves. Le bon élève ou l’enfant sage seront récompensés avec décorations et médailles. Les cancres stigmatisés par des vexations,
Moi qui, avec Georges Fourest, louais la chasse aux hannetons comme une activité inutile, désintéressée et inoffensive, je vais devoir réviser mon jugement. Une agence de défense américaine travaille sur un projet de “Cyborg beetle”, un hanneton bourré d’électronique miniaturisée, qui pourrait être équipé de caméras, ou de charges explosives. Pour une meilleure fixation de
Des hannetons pleins de puces Lire la suite »
A propos d’optimiste, j’aime beaucoup cette définition de Francis Picabia: L’optimiste pense qu’une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste qu’un jour est entouré de deux nuits. Moi qui aspire à employer ma vie comme le fit La Fontaine (une part à dormir, et l’autre à ne rien faire), j’aime que le jour soit
J’ai lu sur un blog cette citation : « l’optimiste est quelqu’un qui plante deux glands et part acheter un hamac ». J’ai recherché de qui elle était : du maréchal de Lattre de Tassigny. Le maréchal ayant pour attributs un bâton et un képi orné de feuilles de chêne, planter un gland sert aussi
Du gland au maréchal Lire la suite »
Pour l’enfant amoureux de cartes et d’estampes L’univers est égal à son vaste appétit Ah ! Que le monde est grand à la clarté des lampes Baudelaire J’ai été cet enfant. J’ai dévoré des atlas. J’ai imaginé des horizons incroyables, des peuples bigarrés, des fleuves sauvages, des aventures grandioses, des bivouacs rugueux, des fêtes flamboyantes,
La fin des voyages Lire la suite »
Je racontais dernièrement à quelqu’un dont je faisais la connaissance que j’avais changé de vie à cinquante ans, et quitté l’entreprise pour la vie d’artiste et la chanson. Il m’a répondu: – En somme, vous avez pris du chant. Je n’avais jamais encore assimilé chant et prise de champ, mais sa réflexion est très juste,
Prendre du chant Lire la suite »
C’était parait-il hier la “journée de la procrastination”. Je l’ai remise à aujourd’hui. Je saisis cette occasion pour rendre hommage à un homme d’Etat remarquable, et injustement oublié : Henri Queuille, trois fois Président du Conseil sous la IVè République. En ces temps où l’opinion, à ce qu’on lit dans les journaux, semble se lasser
Procrastinons avec Queuille Lire la suite »
Emil Nolde / Nuages “A soixante ou soixante-dix ans, non seulement richesse et honneurs paraissent comme nuages flottants, mais encore naissance et mort semblent se suivre comme matin et soir” (Tang Zhen, Ecrits d’un sage encore inconnu). J’ignore quelle était l’espérance de vie dans la Chine du XVIIè siècle, j’imagine qu’elle n’excédait pas 40 ans.
Nuages flottants Lire la suite »
Quand Bismarck institua, en 1893, le premier système de retraite, l’espérance de vie moyenne à l’époque était d’environ 45 ans. Aussi décida-t-il, en gestionnaire avisé, que l’âge de la cessation d’activité serait fixé à 70 ans. Au moment où ils vont procéder à la réforme des retraites, conseillons à MM. Fillon et Sarkozy de s’inspirer
Retraite à la prussienne Lire la suite »
