Jean-Pierre Arbon

Les équations de l’amour

Lorsque j’étais élève, j’aimais beaucoup la géométrie analytique : tracer une courbe, en découvrir la forme en reliant sur un repère orthonormé les points par lesquels elle passe me procurait une réelle satisfaction, intellectuelle et esthétique. Quelqu’un a eu la bonne idée d’utiliser ces mathématiques pour écrire l’amour. En anglais, c’est assez simple : le mot

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Si l’on ne sait pas que l’on n’est que de passage, on ne sourit pas

​L’ami Maurice Joyeux était à Paris le weekend dernier, et réunissait les personnes qui avaient participé au cours des dernières années aux sessions “Socrate Saint Paul” à Inoï. Nous y sommes allés Claudine et moi, pour le plaisir de le revoir et de retrouver des amis, dans cette atmosphère si particulière d’intelligence bienveillante et attentive

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Johnny

Johnny. Comme toute ma génération, j’ai toujours vécu avec lui. Quand j’avais dix ans il en avait vingt, donc quand je me suis mis à écouter la radio, c’était lui qui passait. Pour moi la vie va commencer résonnait comme une évidence. Je n’ai jamais été un grand fan de Johnny. Mais je l’aimais bien.

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Maman et Jean d’O

Eh bien voilà, Jean d’Ormesson est mort. J’ai appris cela hier midi, alors que j’étais chez Maman. Il était son exact contemporain, à six semaines près, et lorsque j’ai distrait Maman de sa lecture pour lui annoncer la nouvelle, elle a fait — Oh !… puis s’est remise à lire. — Tu t’en rappelles, Maman, de Jean

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