J’ai toujours associé les ateliers d’artistes au « bric à brac confus » dont parle Baudelaire. Le désordre y est nécessaire : un empilement aléatoire de matériaux, d’outils et d’accessoires travaillé par l’énergie du peintre et que le temps sédimente. C’est comme s’il fallait ce chaos pour que surgisse la création.