Je souhaite apporter quelques précisions sur l’épineuse question qui se posa à la fin du XIXè siècle, et que j’ai évoquée récemment, à propos de la lubricité supposée des cyclistes de sexe féminin.
En 1895, un certain Dr Dickinson écrit dans The American Journal of Obstetrics qu’une jeune femme, « possédant une expérience très grande des plaisirs sexuels, ne pouvait pas obtenir de jouissances plus intenses que celles produites par l’usage de la bicyclette.»
Son collègue, M. Wance, à peu près à la même époque, a vu une jeune fille de 15 ans, cycliste assidue, devenue pâle, surmenée, quelque peu émaciée (…) Or, il s’aperçoit que « le bec de la selle faisait un angle de 35 degrés, s’abaissait et se relevait d’une manière sensible pendant la course. Il était facile de comprendre la cause de l’état de fatigue générale de la malade.»
Quant au Dr Verchère, en France, il dit avoir connu une jeune dame bicycliste qui lui avait avoué s’offrir à volonté, sur sa bicyclette, deux ou trois séances, à intervalles voulus, de masturbation complète. Elle avouait aussi, il est vrai, qu’elle avait d’autres procédés pour arriver aux mêmes fins.
Le même Dr Verchère ne croyait cependant pas que le pédalage en lui-même fût à l’origine de tels dévergondages. Ayant poussé aussi loin qu’il le pouvait l’étude de l’interaction entre la mécanique vélocipédique et l’anatomie intime de la femme (sans qu’on dispose malheureusement de précisions sur la méthodologie qu’il a utilisée), il conclut magistralement :
« Les mouvements indépendants des cuisses physiologiquement n’amènent aucun frottement du côté de la vulve et la femme pourra exécuter le mouvement de flexion et d’extension de la cuisse aussi rapide qu’elle le voudra sans que les deux grandes lèvres subissent le moindre frottement réciproque… S’il y a masturbation, c’est qu’il y a manœuvre de la femme, soit en se penchant en avant sur le pommeau de la selle, de façon à ce que la vulve vienne à frictionner sur ce pommeau, soit en serrant les cuisses pour actionner l’une contre l’autre les grandes lèvres et transmettre ainsi le mouvement aux petites lèvres et au clitoris. »
En présence de semblables débordements, on ne doit donc pas incriminer la bicyclette, mais la “bicycliste”.
Source : http://www.encyclique.com/Pages/Textes/Ofollowell.html
Bjr!
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Bon début de semaine!