Bicyclette et libération de la femme

C’est aujourd’hui la journée de la femme. Il reste encore beaucoup à faire, dans beaucoup de domaines et beaucoup de pays, pour que les femmes achèvent de se libérer de la domination masculine. Je connais nombre d’hommes qui nieront que cela soit encore un problème, ou qui redoutent que se poursuive une évolution qu’ils jugent néfaste et inquiétante. Je leur dis : n’ayez pas peur. La place des femmes dans la société est le meilleur indicateur de la liberté qui y règne. L’égalité des sexes me paraît infiniment plus riche à vivre que la soumission de l’un à l’autre.

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Un combat essentiel pour la libération des femmes, qui se déroula grosso modo pendant la seconde moitié du XIXè siècle, fut celui de la bicyclette. Cela parait aujourd’hui très anodin, mais on n’imagine pas tous les obstacles qu’il leur fallut franchir pour conquérir le droit de pédaler en paix. Car faire de la bicyclette, cela voulait dire premièrement sortir -seule- de son foyer, ce qui n’était guère l’usage à l’époque des chaperons. Cela supposait ensuite de raccourcir ses jupes, qui se coinçaient souvent dans le pédalier, et dans lesquelles on ramenait “beaucoup de crottin et de crachats” à la maison. Enfin, cela impliquait de s’exposer à de graveleuses suspicions, vue la pression supposément induite par le mouvement de pédalage des cuisses sur les parties intimes, et le frottement de celles-ci sur la selle. J’y reviendrai.

D’après ce que j’ai pu lire, les femmes ont pédalé plus tôt et plus librement en France qu’en Angleterre. Le “rational dress”, né Outre-Manche, qui débarrassait les femmes d’une partie de tous les tissus inutiles qu’elles devaient porter, et les remplaçait par des “trousers”, c’est-à-dire des pantalons bouffants descendant sous le genou, fut considéré comme chic et moderne à Paris, alors que la société victorienne le tenait encore pour “shocking”.

Source : http://www.cyclonordsud.org/voir.php?id=17

PS: rappel à tous ceux qui ont pris des places : c’est ce soir que je suis en concert à l’Européen !

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Jacques Langlois

A propos de mémoire, écoute donc le nouvel album de Thomas Fersen ( il s’intitule “Je suis au paradis”, mais l’histoire ne dit pas s’il y pleut): une chanson fait parler un centenaire, elle
s’appelle “Félix” et se termine par “Je veux mourir comme Félix Faure”! Tiens, tiens,…Le disque sort ces jours-ci mais “Félix” était déjà chanté en public en 2010.

Jacques Langlois

Il serait plus judicieux ( et plus rentable) de rappeler que tu chantes ce soir à ceux qui n’ont pas encore pris de places! Quant à nous, pour l’instant, ça va encore: on s’en souvient, on a fait
un noeud à notre mouchoir, on a mis une alarme sur l’Iphone, on l’a écrit sur l’agenda… Le seul point que, pour ma part, je n’ai pas encore réglé, c’est ma tenue vestimentaire. Sachant que c’est
la Journée de la Femme et Mardi Gras, j’ai bien une petite idée de déguisement. Ce qui est certain, c’est que je ne viendrai pas en Vélib’!