Je pense fréquemment ces temps-ci à La Fontaine et à Brassens, et pour cause. Lorsque j’en parle, je dis souvent : « mes deux amis ». Et c’est vrai : ce sont des amis. Au fond, j’aurai passé beaucoup plus de temps en leur compagnie qu’en celle de la plupart des personnes que je connais en chair et en os, et ces moments de rencontre avec l’un ou l’autre, qui ne se sont jamais interrompus depuis pratiquement cinquante ans, et se renouvellent avec un plaisir intact, m’ont toujours été doux, chaleureux, agréables, éclairants, et pour tout dire, réconfortants. Leurs ouvrages m’accompagnent comme des viatiques. Souvent je me dis que leur « gaieté » parvient à rendre plaisante la compagnie des hommes.
Je profite de ce billet pour signaler qu’un spectacle intitulé “Brassens et La Fontaine”, dont j’ai découvert l’existence en faisant quelques recherches en ligne, a été donné récemment par l’association l’Amandier. Je leur rends ici hommage, et j’espère qu’ils ne m’en voudront pas de marcher respectueusement sur leurs brisées.
Nous n’avons aucune raison de “vous en vouloir”, bien au contraire. Nous sommes heureux que notre spectacle ait attiré votre attention. Nous sommes persuadés que le vôtre connaîtra un grand succès. L’association des deux personnages, des deux auteurs, des deux “regards” est vraiment d’une grande richesse. L’Amandier