Gastronomie chinoise

La cuisine moderne est en pleine évolution. Après la mode de la cuisine dite « moléculaire », nous en sommes arrivés aujourd’hui au stade de la cuisine alchimique, ou de transsubstantiation. On l’a vu récemment en Europe, où le boeuf des lasagnes et des raviolis a pu être avantageusement remplacé par du cheval.

Mais l’Europe joue petit bras. Les USA commencent à se régaler d’aliments OGM. Quant à la Chine, tout en s’en tenant à des techniques traditionnelles, elle est passée indiscutablement devant tout le monde, et a pris une grosse longueur d’avance.

Là-bas, nous apprend un article (de synthèse, et peu ragoûtant) du Monde, les produits estampillés boeuf et mouton s’avèrent plutôt contenir du rat et du renard. Les cochons malades morts sont revendus comme de la viande fraîche, les choux sont badigeonnés au formol, les champignons à l’eau de javel, l’huile de cuisine est prélevée dans les caniveaux, et on trouve des composants chimiques toxiques en veux-tu en voilà dans le lait, ainsi que dans toutes sortes de fruits, de légumes, de viandes, et bien sûr (mais là, c’est d’un manque d’originalité affligeant) dans les produits industriels.

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L’article ne fait malheureusement aucune mention de l’incidence qu’une telle évolution des ingrédients peut avoir sur le goût des plats. Tout semble se passer comme si, tant qu’il n’est pas pris de vomissements ou de coliques, ou frappé de troubles neurologiques, ou atteint d’un cancer, le consommateur ne se doutait de rien.

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jacques langlois

Je nem que le riz gluant…