Finkielkraut et la vache folle

Il y a une quinzaine d’années, lors de la crise de la vache folle, j’avais entendu Alain Finkielkraut prononcer à la radio cette phrase que j’avais trouvée mémorable (la preuve: je m’en souviens) : “Il est urgent de penser le monde du point de vue de la vache”.

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C’était un vaste et vierge domaine de la réflexion philosophique qui pouvait s’ouvrir là. Mais rien n’avait suivi. Le penseur s’était consacré à d’autres sujets, passant probablement de la vache au coq, et du coq à l’âne.

Maintenant qu’il médite sur le foot et les Bleus (des ânes dont l’emblême est le coq), il va peut-être y revenir. La pelouse d’un stade, ce n’est jamais que de l’herbe, que notre équipe nationale foule depuis quelques matches à l’allure noble et lente d’un troupeau de ruminants.

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mcecile

Après la vache et le prisonnier La vache folle et le philosophe fou

jacques langlois

Il semble décidément que Finkelkraut commence à te les brouter sérieusement et excite chez toi un humour vache…