Ferrat et les marchands de merde

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Je lis Le doigt dans l’oeil du mois de mars (une “revue culturelle à tendance musicale”), et j’aime bien ce qu’ils écrivent sur Ferrat, sous la signature de Norbert Gabriel:

Depuis quelques semaines, Jean Ferrat a été salué par des medias qui se souviennent qu’ils l’ont unanimement oublié ou presque pendant plus de trente ans. Les articles nécro-bios surfent sur quelques images faciles, Ferrat-Aragon, Ferrat-la montagne, Ferrat le rouge, chacun y va de son petit couplet, et moi aussi d’ailleurs:

Tu vois rien n’a vraiment changé

Depuis que tu nous as quittés

Les cons n’arrêtent pas de voler

Les autres de les regarder

 

L’article cite aussi une interview de Ferrat sur le métier d’artiste:

“Je l’ai fait à l’encontre de tout ce qu’on me disait et de tout ce qu’on entend encore chez les gens de radio, chez les gens de ce métier dégueulasse, de ces marchands de merde qui tiennent aujourd’hui les propos qu’on me tenait à l’époque: “-Oh! C’est très bien ce que vous faites, mais ça n’intéressera personne, c’est pour un petit cabaret de la rive gauche…” Ces connards, vous croyez que ça leur a servi de leçon? Non, on entend la même musique: ça c’est pour les jeunes, ça c’est pour les moins de quinze ans, les jeunes beurs, les jeunes blacks, les jeunes citadins…”

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C’est Ferrat qui l’a dit…

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