On dit qu’on adopte un animal. C’est en réalité l’inverse. C’est l’animal qui vous adopte.
Ce chien appartient à nos voisins à Amou. Ils en ont deux autres que je vois à peine, alors que celui-ci pointe son nez dès que je sors de la maison. Nous avons un goût commun pour les promenades dans la campagne. Lorsque Claudine et moi partons marcher, il manifeste sa joie en nous sautant dessus, puis nous suit ou nous précède, c’est selon.
Il n’écoute pas trop les ordres qu’on lui donne : il faut dire que nous ne connaissons pas son nom. Mais il est calme. Lorsque nous passons près d’autres maisons gardées par des chiens parfois bien plus gros que lui, et qui nous aboient abondamment dessus, il reste près de nous et marche à notre pas, sans rien dire, l’air dégagé, jouant l’indifférence, ignorant ostensiblement la provocation.
Ce qui est surprenant et fort sympathique d’ailleurs chez ce toutou blanc toujours prêt pour une nouvelle aventure, c’est qu’il emboîte volontiers le pas, sans ses amis, aux amis de ses amis, les
verrait-il même pour la première fois !
Comme je ne connais pas non plus son nom, je n’ai pas pu vérifier s’il avait une page sur facebook !