Le réchauffement climatique, la déforestation, la perte de la biodiversité, ça oui, on nous en rebat les oreilles. Mais la cause de toutes ces contrariétés, très peu. On préfère se taire. Le sujet est trop, beaucoup trop délicat.
L’espèce humaine est devenue trop nombreuse pour la planète. C’est un constat que j’ai mis en chanson. Bon, et puis après? Que voulez-vous faire, me dit-on? Empêcher autoritairement les gens de se reproduire, comme en Chine? Eliminer les vieux, les malades?
Non, rien de tout cela. Juste le dire, contribuer à le faire savoir. Après, chacun fait comme il veut.
Cela m’amuse d’ailleurs qu’en France, les débats actuels sur les émissions de CO2 et la taxe carbone ignorent largement cette vérité d’évidence, que la quantité globale de CO2 rejetée dans l’atmosphère dépend au moins autant du nombre d’émetteurs que de leurs émissions individuelles, comme vient encore de l’établir récemmment une étude de la London School of Economics.
De ce point de vue (politiquement impraticable), c’est chaque nouveau-né qu’il faudrait taxer lourdement.
