Je n’hésite pas à le dire: la bague à Jules est un bijou.
C’est pour moi une sorte de pendant comique et musical au film “Touchez pas au grisbi”. Ici, on a touché à la bague, et le “caïd”, la “terreur” à qui elle appartenait se voit contraint, en désespoir de cause, et en “cachant ses gros doigts poilus” désormais nus de tout ornement, d’aller à la police, non pas pour porter plainte (il sait bien que c’est inutile) mais pour promettre une récompense “au poulet qui la rapportera”.
Lino Ventura, Jean Gabin, Jeanne Moreau
C’est pour moi une sorte de pendant comique et musical au film “Touchez pas au grisbi”. Ici, on a touché à la bague, et le “caïd”, la “terreur” à qui elle appartenait se voit contraint, en désespoir de cause, et en “cachant ses gros doigts poilus” désormais nus de tout ornement, d’aller à la police, non pas pour porter plainte (il sait bien que c’est inutile) mais pour promettre une récompense “au poulet qui la rapportera”.

Il n’y a qu’en France qu’on écrivait des chansons comme ça, enlevées, irrévérencieuses, drôles, d’ailleurs c’est une java, c’est-à-dire la seule forme de musique populaire authentiquement française, avec sa cousine la valse musette, et comme elle à trois temps.
Paroles de Jamblan (Jean Blanvillain, dit Jamblan), musique d’Alec Siniavine, et interprétation magistrale de Patachou, ce bijou fut ciselé en 1957.