Dernière journée de Trump à la présidence des Etats-Unis. A midi demain, heure de Washington, Biden prendra la suite.
L’investiture d’un nouveau président américain est traditionnellement l’occasion d’un rassemblement très télégénique. Drapeaux, chants, serment sur la Bible, foule en liesse. Cette année la dramaturgie sera un peu différente : absence du sortant (un parangon de mauvaise foi et de mauvaise humeur), 25 000 soldats dans les rues (à cause dudit sortant), et tout le mall du Capitol au Lincoln Mémorial interdit au public (à cause du même et du covid).
Mais que les inquiets se rassurent, et que les enthousiastes se modèrent : quels que soient les changements de personne ou de mise en scène, il est fort probable que la politique américaine restera longtemps encore, comme le notait Frank Zappa, « la branche spectacle du complexe militaro-industriel ».
© M Wuerker
Un parangon de mauvaise foi ? Plutôt un homme à qui on a volé sa réélection (comme pour Kennedy face à Nixon)…