
On apprend sur Wikipedia que les belettes s’accouplent longuement, l’accouplement durant en moyenne trois heures, entrecoupées de pauses. Or, les spécialistes des chauves-souris pensent que si ces dernières pratiquent la fellation, c’est pour améliorer la performance des mâles et allonger la durée du coït de six secondes environ: il est donc facile de comprendre que les belettes n’ont nul besoin de recourir à cet expédient.
On apprend par ailleurs, s’agissant de la belette des montagnes, que les membres de l’espèce sont relativement solitaires (“excepté pour l’accouplement”, nous indique-t-on: la précision est bienvenue), qu’ils poussent des cris perçants et très forts, et qu’ils produisent une sécrétion très odorante à l’aide de leurs glandes anales: rien qui favorise vraiment les caresses bucales, comme on voit.
ça vous étonne? Pas besoin d’étudier les petites bêtes qui se cachent. Vous n’avez jamais vu des chiens se renifler (et même plus) à l’endroit stratégique où s’attache la queue? E aussi venir
benoîtement respirer comme un bouquet fleuri l’entrejambe des messieurs ou des dames, celles-ci en général très gênées qui détournent le museau intrusif d’une main qui parle d’autre chose? Et les
ours du zoo? Et les chevaux près des juments en chaleur? Mais où avez-vous donc les yeux? Les sexes sentent fort et bon, c’est la vie. Et comme, sauf pour les éléphants, le nez n’est jamais loin de
la bouche…