Augustin est en Bolivie. Comme il voyage seul, il lui est facile de lier connaissance avec d’autres personnes. Il fait la route depuis quelques jours avec des Italiens, deux filles et un garçon, au milieu de paysages d’une beauté incroyable, comme le désert de sel d’Uyuni, et cette “laguna verde y colorada” devant laquelle on le voit (à gauche sur la photo) sauter de joie, ivre de liberté, et exulter de la splendeur du monde.
Incroyable photo : j’ai cru que c’était une pub pour jeans !
Pour une fois que le rêve vendu par la pub est ici réalité et incarnation d’un vrai sentiment de liberté, ça réconforte drôlement !
Intéressante cette généralisation; “Comme il voyage seul, il lui est facile de lier connaissance avec d’autres personnes”. On pourrait argumenter des heures durant – le temps d’une dissertation de
philosophie, par exemple- sur la justesse de cette proposition. Certains ne sont-ils pas seuls au contraire parce qu’incapables précisément de s’approcher des autres? Et si on est plusieurs, en
couple peut-être, est-on pour autant “seuls au monde” et donc irrémédiablement coupés du reste du monde? Arbon, vous avez six heures!