L’ami Jacques Langlois franchit aujourd’hui la ligne de partage des décennies. Il se trouve désormais plus proche du début de la prochaine que de la fin de la précédente. Tous les anniversaires qui se terminent en 5 me font cet effet bizarre. Durant les années 0 à 5, on monte la pente, puis ce jour-là, changeant de versant, on se met soudain à dévaler vers la dizaine suivante. Je suppose que c’est une conséquence de la loi des arrondis.
Mon fils Augustin, lui, monte vers la trentaine. Il fête ses 27 ans. Je sais bien que je contredis ce que je viens d’écrire. Mais jusqu’à trente ans, ce que je viens d’écrire est faux. On monte jusqu’à trente, trente-cinq ans. C’est après, en approchant des quarante, que les vallonnements se mettent en place, dans mon imaginaire subjectif de pentes douces précédant les cahots. Profite bien de la montée, fils, et bon anniversaire !