Revenons encore à Ferré. Cette chanson reste pour moi le plus bel exemple de mise en musique d’un poème. Et même de deux poèmes, puisque Ferré a combiné ici deux textes distincts de Rutebeuf (mais unis dans l’esprit et la prosodie): la Complainte Rutebeuf et la Griesche d’hiver. Rutebeuf les a écrits au XIIIè siècle, […]
Pauvre Rutebeuf Lire la suite »
C’est une jeune femme en tenue d’été, assise en tailleur sur la pelouse devant sa maison, immobile, le regard dans le vague. Son père arrive, accompagné d’un visiteur, qui demande ce qu’elle fait. -Ah! dit le père, c’est compliqué. Elle réfléchit à ce qu’elle va penser.
© Tim Kruskamp Je connais trois enregistrements différents de La Vie d’Artiste par Ferré (il y en a peut-être davantage). Longtemps, j’ai préféré le plus récent, le plus “barré”, celui où il sussure le texte en chuintant et finit en tapant sur le piano. Mais aujourd’hui ma préférence va à celui-ci, de quinze ans plus
La vie d’artiste Lire la suite »
En ce jour de 14 juillet, il n’est pas inutile de jeter sur la nation et ses enfants un regard objectif. Je vous propose donc de méditer sur cet extrait de l’article Gaulois du Grand Larousse du XIXè siècle. “Il est, de nos jours, un peuple qui se distingue de tous les autres par l’universalité
Hommage au peuple français Lire la suite »
Restons en 1900. C’est à peu près à cette date que la machine à beau temps a été imaginée par les Allemands, comme on peut le voir sur l’illustration ci-dessous. C’était peut-être un aspirateur à nuages, ou à l’inverse une soufflerie sur rail. Elle était prévue pour l’an 2000, mais en ce début d’été 2008
La machine à beau temps Lire la suite »
Chef d’oeuvre de la chanson “bête” des années 1900, “Elle était souriante” (paroles d’Edmond Bouchaud, dit Dufleuve – musique de Raoul Georges) n’a jamais été enregistrée intégralement : trop longue… Pourtant cette progression dans l’horreur absurde mérite d’être connue, aussi je vous en recopie ci-dessous les couplets. On l’entend ici chantée par Montel, l’un de
Le lendemain elle était souriante Lire la suite »
J’ai connu Dick Brass il y a une dizaine d’années alors qu’il était vice-président de Microsoft, en charge du développement technologique, et qu’à ce titre il s’occupait beaucoup de “ebooks”. C’était un personnage drôle, bon vivant, et malin comme un singe. Avant de se consacrer entièrement à l’informatique, il avait occupé un temps au cours
Dick Brass et la gastronomie allemande Lire la suite »
Le chef d’oeuvre de Gainsbourg, c’est l’Homme à tête de chou (1976). C’est là qu’il est au sommet de son art, de son humour, de son jeu avec la langue, de sa dérision. Totale liberté musicale, totale invention (techno, électro, slam sont déjà là…), et totale parodie de tous les genres, ceux qu’il invente comme
L’Homme à tête de chou Lire la suite »
Je suis une petite araignée De ma voix je tisse ma toile Une chanson au fond qu’est-ce que c’est Un piège à gouttes de rosée Qu’on fait passer pour des étoiles
Des gouttes de rosée qu’on fait passer pour des étoiles Lire la suite »
Paul Simon a écrit en 1975 cette chanson qui figure sur l’album « Still crazy after all these years ». Je l’aime à cause de son titre. Annoncer un catalogue des cinquante manières de rompre, c’est répandre un humour apaisant sur la douleur des séparations. Je l’aime aussi pour son roulement de tambour militaire aussi
Fifty ways to leave your lover Lire la suite »
