Swing troubadour

pampam

Photographie André Zucca. Bibliothèque historique de la Ville de Paris.

Cette chanson date de 1941. C’est mon père qui me l’a fait découvrir. Dans les chansons de Trénet, c’est une de mes deux ou trois préférées.

J’ai d’abord entendu ce que la chanson raconte: l’histoire d’un pauvre musicien amoureux qui vient sous le balcon de sa belle chanter sa sérénade. Mais “elle est partie changement d’adresse / et j’ai repris l’appartement / et c’est à moi que tu t’adresses / tu n’as pas d’chance vraiment”

Et puis, il m’est apparu qu’en filigrane, la belle de cette chanson, c’était sans doute la paix, l’insouciance, les jours heureux perdus. “Tout est fini, plus de promenades / plus de printemps swing troubadour”. La joie de vivre s’y associe avec une mélancolie insondable. “Moi j’n’ai plus rien / mais tant pis chantons pleins d’entrain / la plus belle des chansons d’amour / swing troubadour”

Bon anniversaire, papa.

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jacques langlois

Oui, bon anniversaire à Albert, avec affection et respect!