Napolékong

L’utilisation de résines colorées semble être une tendance de la sculpture actuelle. On trouve au Jardin d’Acclimatation une série de bustes de Napoléon III aux couleurs acidulées, dont celui-ci, que j’appellerai Badinguet rose, ce qui sonne à mes oreilles comme un nom de vieil apéritif. Et devant le Grand Palais, comme s’il s’agissait du second […]

Napolékong Lire la suite »

Censure

On trouve dans le catalogue de l’exposition consacrée à Pierre Seghers la transcription d’un document étrange : une lettre du Ministère de l’Information de l’Etat français adressée à Pierre Seghers en 1942, alors que ce dernier avait depuis trois ans entrepris de publier une revue de poésie. Monsieur le Directeur, La Censure Centrale (Ministère de

Censure Lire la suite »

L’éditeur de poésie qui aimait la chanson

Une exposition consacrée à Pierre Seghers s’est tenue tout l’été au musée du Montparnasse. Elle vient de fermer ses portes. Poète, essayiste, parolier, Pierre Seghers fut par excellence l’éditeur de poésie. Il publia de son vivant plus de deux mille poètes du monde entier. Seghers a une vision extraordinaire de la poésie. Il la voit

L’éditeur de poésie qui aimait la chanson Lire la suite »

Marathons

Il s’en passe des choses, ces jours-ci, dans les marathons. Le 9 octobre, dans le Nord de l’Angleterre, Rob Sloan, un coureur de trente et un ans, a terminé troisième de l’épreuve, en pulvérisant de 21 minutes son record personnel. Le quatrième a trouvé ça louche, car il n’avait pas le souvenir d’avoir été doublé.

Marathons Lire la suite »

Comment venir à une expo sans la voir

Michelle Vian avait fait parvenir à Claudine une invitation pour l’inauguration de l’exposition Boris Vian, qui avait lieu lundi à la Bibliothèque Nationale de France. Quand nous sommes arrivés, il y avait foule. La file d’attente était donc très longue. Une personne de la fondation Boris Vian, patrouillant aux abords, reconnait Claudine, et nous fait

Comment venir à une expo sans la voir Lire la suite »

L’image paisible de la mort

© Stephanie Loevenbruck Je vois, dans la scène saisie par cette photo extraordinaire, l’image paisible de la mort. Des arbres aux troncs noueux soulèvent les marches d’un escalier de pierre. Leurs branches mi-dégarnies mi-feuillues dissimulent au regard le lieu où cet escalier conduit. Ils définissent un passage minéral et organique, vers ce qu’on peut  imaginer

L’image paisible de la mort Lire la suite »