Notre nouveau gouvernement, nous dit-on, va s’attaquer toutes affaires cessantes à la moralisation de la vie publique, et il aura bien raison. Je lui suggère également sans plus tarder de tout mettre en œuvre pour rafraîchir le droit fondamental de chaque citoyen à la paix et au repos, prérogative essentielle que les appétits commerciaux combinés […]
A adopter d’urgence Lire la suite »
Ce qui m’impressionne, avec Emmanuel Macron, outre son intelligence, son audace, et sa chance, c’est, au vu des cérémonies d’investiture, sa capacité à se couler aussi rapidement dans les habits du Président et à maîtriser avec autant de naturel apparent les symboles français du pouvoir. Il pense, paraît-il, que la France est en manque de
Ils vivaient des jours étranges. Une mauvaise et brutale part d’enfance remontait à la surface de leur existence, comme un renvoi acide, un glaire indigeste, et les dressait douloureusement les uns contre les autres, la sœur contre le frère, l’enfant contre sa fratrie, dans des disputes fielleuses et aigres dont tous auraient été bien
— Jenny, s’il vous plaît !…. — Je ne m’appelle pas Jenny, Mamie. Vous ne vous souvenez pas de comment je m’appelle ? — Non… (Il y a plus de deux ans que Maman et Mélanie vivent ensemble). — Ça finit en i, aussi, et ça commence par un M. Maman hésite. — Marie ? Minnie ? — Trois syllabes. Elle cherche des
J’avais assisté il y a quelques années à une représentation de Pelléas et Mélisande à l’opéra Bastille, et le moins que l’on puisse dire, pour parler clair, c’est que j’avais trouvé ça mortellement chiant ennuyeux : livret sans aucun intérêt, dialogues grotesques, et dès l’ouverture un type qui faisait semblant d’être à cheval couvrait de
Pelléas et Mélisande Lire la suite »
Samedi 13 mai, à 20h45, nous aurons le bonheur Marie Christine Barrault et moi de nous retrouver sur la scène nationale de Narbonne pour une nouvelle représentation de La Fontaine / Brassens, donnée dans le cadre du Salon du livre du Grand Narbonne, pour y entendre leurs mots ironiques et tendres durant « le spectacle dorénavant
Arbon à Narbonne Lire la suite »
Les années passent, et quand je me retourne sur ma vie je vois, parfois assez distinctement, un homme qui n’a pas fait grand chose, qui a juste effleuré l’existence, qui est passé au-dessus de sa vie comme une brise, ou un courant d’air, s’en est nourri, en a joui, sans rien creuser, rien déplacer, toucher
Comme une brise Lire la suite »
J’avais décidé de ne rien dire aujourd’hui, mais paradoxalement, j’éprouve le besoin de le dire : je me tais. Pour faire silence, pour ne pas attiser les querelles. La campagne présidentielle a porté le pays à un point d’incandescence. Ne soufflons pas davantage sur les passions. Tout a été dit, chacun fait désormais son choix en
On disait que la France était à droite, et on a même dit qu’elle était mal à droite, au vu des résultats du premier tour. Il faut croire qu’elle ne penchait peut-être pas à droite autant que ça. Ou bien, comme certains le soutiennent, que le clivage droite-gauche est dépassé. Ou bien encore que c’est
© Delucq Le gros chien, mi bouledogue mi doberman, s’est mis à aboyer tout de suite. Et le marcheur a passé son temps à essayer de le faire taire. L’homme prétendait nous faire découvrir un chemin qu’il disait nouveau et riche de points de vue inédits sur le paysage de France, mais le chien n’a
En marche avec un bouledogue Lire la suite »
