Je nourris le projet d’avoir enregistré par cœur les deux cent quarante fables de La Fontaine pour le 31 décembre 2020. Je veux être prêt pour 2021, qui sera l’année du quadricentenaire de la naissance du fabuliste, et en proposer ainsi une intégrale en vidéo sur YouTube.
A ce jour, j’en suis à la cent soixante troisième. En manquent donc encore soixante-dix-sept, ce qui signifie que je devrai tenir une moyenne d’un peu plus de six fables par mois. C’est jouable, sans être évident. Entre l’apprentissage et l’enregistrement, cela représentera chaque mois l’équivalent de trois journées complètes de travail, surtout que celles qui restent ne sont pas parmi les plus faciles ni les plus connues, deux facteurs qui rendent la mémorisation plus ardue.
Je livre aujourd’hui L’homme et la couleuvre. C’est comme son titre l’indique une confrontation entre un homme et un serpent, où le plus « pervers » des deux n’est pas celui qu’on pense, et dont la conclusion (« Parler de loin, ou bien se taire ») me semble composer une des règles de conduite les plus judicieuses que l’on puisse se donner.
Je ne connaissais pas cette fable de l’homme et de la couleuvre : elle n’a pas pris une ride. Encore le génie éternel d’Esope et de La Fontaine!