Les Derniers Jours de Harry Yuan : l’OVNI de la rentrée

La première critique de mon livre est parue hier dans le magazine littéraire en ligne l’Actualitté, sous le titre “Le futur OVNI de la rentrée littéraire”. De cet article fouillé dû à la plume de Nicolas Gary dont, je crois, tout auteur pourrait rêver, j’extrais les passages suivants :

« On dit souvent qu’il y a des vies qui dépassent la fiction. Celle de Harry Yuan semble les engloutir toutes. Dans Les Derniers Jours de Harry Yuan, Arbon, l’auteur-narrateur, ressuscite la trajectoire hors norme de cet énigmatique magnat de la tech, disparu des radars depuis près de vingt ans.

(…) [Le roman] relate avec précision l’effervescence technologique, les négociations d’acquisition, les manœuvres financières et les utopies qui portaient [autour de l’an 2000] vers un avenir dématérialisé. (…) L’intrigue, pourtant, se construit moins sur des rebondissements que sur une lente dérive des certitudes. (…) Et c’est là que le roman surprend, par son art du décalage. (…) Harry Yuan devient un miroir, une chimère, presque un prétexte à l’introspection.(…)

Le style, limpide et précis, épouse cette atmosphère flottante (…) Le roman avance par ellipses, digressions, retours en arrière, creusant la matière même du vide laissé par la disparition de Yuan. Une construction discrète, presque transparente, où le sujet s’efface derrière la langue et le regard.

Difficile alors de ne pas songer au projet littéraire radical que Flaubert formulait en 1876 d’écrire « un livre sur rien, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style ». Le roman n’est évidemment pas un roman dénué de sujet. Il parle de l’effondrement des illusions, de la fuite, du vieillissement, de cette étrange parenthèse qu’a été l’avènement du numérique. Pourtant, l’essentiel n’est jamais là où on l’attend (…) Le véritable moteur du texte réside dans sa respiration, sa capacité à capturer l’indicible, à faire exister le mystère sans jamais le résoudre. Et tout se tient, en effet, de par le style déployé…

(…) Arbon réussit ainsi un pari rare : écrire un roman de l’incertitude, suspendu entre biographie et fiction, entre récit économique et introspection douce-amère. Un roman qui, sans sujet apparent, tient debout par la seule élégance de son écriture et par la finesse de son dispositif narratif. Une forme de livre sur presque rien, mais dont la lecture, elle, laisse une empreinte durable. »

J’invite mes lecteurs à découvrir cet article en intégralité en cliquant sur le lien ci-après, mais je ne cache pas qu’il m’a mis en joie. »

J’invite mes lecteurs à découvrir cet article en intégralité en cliquant sur le lien ci-après, mais je ne cache pas qu’il m’a mis en joie.

https://actualitte.com/article/124607/avant-critiques/les-derniers-jours-de-harry-yuan-le-futur-ovni-de-la-rentree-litteraire

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Muriel Paries

Avons hâte de découvrir la pépite de la rentrée!!!!
L’été sera long jusqu’au 21 août….:)