Charlie Hebdo, Stade de France, hyper casher, terrasses de café, Bataclan. Ils n’aiment pas qu’on rie, pas qu’on joue, pas qu’on croie ce qu’on veut, pas qu’on boive un coup avec des amis, pas qu’on chante.
Tels des Monsieur Purgon avec des kalachnikovs en guise de clystères, ils veulent nous faire passer ces mauvaises habitudes.
Ils haïssent la France parce qu’on y aime le vin, la chanson, l’amour, la liberté, la vie.
Et moi, qui me sens aujourd’hui Parisien jusqu’au fond de mes cellules, je n’ai pas l’intention de changer quoi que ce soit. Je n’ai certes pas trop le coeur à chanter, mais je sais que ça reviendra. Chanter provoque le concert. Dès qu’un concert sera à nouveau organisé à Paris, j’irai. Ils peuvent vider autant de clystères qu’ils veulent. Je leur montre bien volontiers mon cul.