Ryokan, moine zen et poète… Vers l’âge de quarante ans, après avoir pendant de longues années parcouru le Japon, il s’installe dans une cabane sur les pentes du mont Kugami. Il n’a rien, quelques objets, une paillasse. Il cueille, il mendie, il vit en ermite, et écrit : « Si quelqu’un me demande quelle est ma demeure, je réponds : le bord Est de la Voie Lactée ».
Un jour qu’il rentre d’une promenade, sa cabane a été visitée. Cela lui inspire un haïku :
Le voleur
a tout pris sauf
la lune à la fenêtre *
© Catherine Périn
Il disait aussi : « Ne dis pas que dans ma hutte, il n’y a rien. Plein la fenêtre, de l’air frais à partager avec toi ».
* traduction Cheng & Collet, éd Moudarren
merci pour ce magnifique partage …la poésie de la vie