Elle a quatre-vingt quatorze ans, et son fils soixante-cinq.
— Tu es beau, lui dit-elle en le dévisageant, tu es très beau !… Mais si l’on voulait vraiment savoir à quel point tu es beau, il faudrait qu’on te prenne en photo dans mon cœur.
(Ce dialogue entre Maman et moi, je l’ai écrit à la troisième personne, pour changer d’angle. Mais cette vieille femme et ce sexagénaire avancé, pourquoi ai-je un certain mal à nous y reconnaître ?)