La fenêtre de ma chambre était grande ouverte sur les étoiles. De mon lit, je contemplais le ciel. Mon père était en train de mourir, et il me semblait que je pouvais guetter, là-haut, le signe de son dernier soupir.
Quel serait-il ? Je l’ignorais. Est-ce qu’une nouvelle étoile allait se mettre à briller ? Fallait-il au contraire s’attendre à ce que l’une d’elles s’éteigne ? Je fermai les yeux, les rouvris.
J’aurais été bien incapable de dire si un détail avait changé. Rien, apparemment, et cependant je continuais à guetter, sans raison, sans inquiétude, l’écho infinitésimal que sa disparition ne manquerait pas de produire dans l’ordre lointain du monde.
Oui chaque geste ici bas dérange les étoiles…merci pour ce partage