Dix ans

​Il y a dix ans, jour pour jour, Claudine et moi nous sommes mariés. Je garde de cette journée le souvenir d’une suite parfaite de moments parfaits. Tout était beau : le temps, le lieu, la saison, la compagnie, la célébration, la musique, la fête. De la montée de l’aube sur la Loire jusqu’au glissement final de sa robe, toutes les joies nous emportèrent, tous les saints nous bénirent, toutes les fées nous touchèrent. Ce fut un miracle de bonheur.

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CLAIRE DEPLUS

BRAVO!! Je suis une des ex belle soeurs de Jean-Pierre; je ne l’ai donc pas revu depuis des années; je vois qu’il a bien réalisé son rêve dans la chanson; bonne chance; bises

Claudine Plas-Arbon

Dix ans de mariage et dix-sept années de bonheur MERCI mon amour !

Je livre ici une de nos toutes 1ères correspondances (et déroge à ma règle… mais puisque tu l’enfreins joyeusement depuis des années, je t’emboîte ici le pas) :

” J’aime ta voix et je pourrais rester là, des heures à t’écouter ; c’est sans doute ainsi que naissent les vocations de Goupils. J’avais aussi le projet de passer une soirée avec toi, mais je n’avais pas imaginé qu’elle serait assez intime pour que je te dise tout, vraiment tout … et puis aussi un peu n’importe quoi. Pardonne-moi, c’est ainsi que je me livre ou pas.
Quant à la tonalité dominante de l’échange, je serais moins critique que l’homme de l’art ; s’il est vrai malheureusement que l’accord parfait n’existe pas, autant jouer à l’inventer et chercher les harmonies qui nous plaisent. ”

Michel Béra était l’artisan de la rencontre initiale et, par la suite, nous nous étions revus dans une fête ; nous avions chanté ensemble et je t’avais demandé de m’apprendre les paroles de “Lover song” pour le mariage de ma soeur Bénédicte. Nous n’avons pas chanté ce soir là, nous nous sommes parlés longtemps, jusqu’au bout de la nuit (et pour une fois ce n’était pas moi qui monologuais).

C’est ainsi que tout a commencé.