Elle demande : — Est-ce que ce comprimé est coupable ?
Elle connaît bien sûr le mot sécable, elle sait que c’est le terme correct. Mais le traitement induisant chez elle des effets secondaires pénibles, son inconscient lui dicte le mot coupable, avec lequel elle peut en même temps envisager une réduction de la dose et prononcer la condamnation du médicament auteur de ses maux.
J’aurais aussi dit coupable: dans ma tête argentine ça ressemble plus à une chose qu’on coupe, qui n’a pas de coulpe et qu’on ne peut pas sécher (secar, secable). Drôleries des langues…