Cortège des absents

Le grandissant
Cortège des absents
Marche sur un chemin où danse la poussière
À la lueur de ses propres ombres
Il s’étire jusqu’à la lune
Il chante comme un violoncelle
Gigue triste chacone rêveuse
Un visage s’éclaire sourit grossit s’éteint
Puis un autre puis un autre
Et notre mémoire au matin s’étend sur les orties du cœur

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires