Le grandissant
 Cortège des absents
 Marche sur un chemin où danse la poussière
 À la lueur de ses propres ombres
 Il s’étire jusqu’à la lune
 Il chante comme un violoncelle
 Gigue triste chacone rêveuse
 Un visage s’éclaire sourit grossit s’éteint
 Puis un autre puis un autre
 Et notre mémoire au matin s’étend sur les orties du cœur


