Un ami, qui me lit très régulièrement sur ce blog, et que je n’ai pas vu depuis vingt ans peut-être, avait gentiment suggéré la semaine dernière que nous nous retrouvions autour d’un déjeuner. Rendez-vous avait été pris pour hier, mais, victime d’un gros rhume doublé de fièvre, j’ai dû reporter.
En prenant avec lui une nouvelle date, je m’excusai du contretemps. Il a eu alors cette phrase énigmatique et merveilleuse : — Ne t’inquiète pas, Jean-Pierre, toute ma vie est un contretemps.