Ciaran

Le vent redouble ses efforts
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts

Je doute que mes amis Langlois aient été d’humeur à citer La Fontaine hier matin en constatant les dégâts causés par la tempête Ciaran dans leur maison de Camaret-sur-Mer.

Toutefois, dans leur malheur, ils ont eu de la chance. Car le maçon-couvreur qui avait récemment réalisé des travaux chez eux, parfaite antithèse du fameux marbrier Boullu*, s’est présenté de lui-même dès le matin pour effectuer les réparations sur leur toit et remplacer les ardoises arrachées (explication : venant d’intervenir chez ses parents qui habitent une maison voisine, il a enchainé les chantiers par ordre de proximité).

Commentant ce violent épisode météo sur fb, un autre ami citait, lui, Coluche (chacun ses classiques) : « T’en pètes en novembre, t’en chies en décembre ». Espérons que non.

Le marbrier Boullu

* voir Les bijoux de la Castafiore, Hergé

 

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